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Artichauts

Le projet Nourrir ensemble

Nourrir ensemble, notre projet principal, vise à transporter, entreposer, cuisiner et redistribuer les surplus alimentaires. Pour la distinction entre le projet et l'organisation, voir Qui nous sommes.

 

Nous voulons récupérer les aliments d’une manière optimale et les rendre accessibles, tout en adoptant des pratiques démocratiques, solidaires et écologiques.

Aperçu du projet

Alors que tellement de gens ont faim, beaucoup d’aliments sont gaspillés. La solution semble simple! Il faut nourrir le monde avec la nourriture perdue. Mais le chemin des aliments vers l’assiette des gens s’avère plutôt compliqué.

 

Il faut faire fonctionner et arrimer des logistiques complexes pour chaque étape de la récupération: transport, entreposage, conservation, transformation, distribution.

Les projets de récupération existants (banques alimentaires, frigos-partage, cuisines collectives, ...) sont essentiels, mais précaires. Les efforts des citoyens et des organisations pour sauver les aliments sont parsemés d’embûches.

 

Le projet Nourrir ensemble vise à trouver et mettre en place des solutions pérennes et optimales pour récupérer les aliments et les rendre accessibles.

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Vision

Les besoins en sécurité alimentaire augmentent considérablement depuis la pandémie. Alors que tant de personnes ont faim, beaucoup d’aliments sont gaspillés. Cependant, il n’est pas si facile pour les aliments de se rendre dans l’assiette de ceux qui en ont besoin.

 

La récupération alimentaire implique d’avoir accès à des infrastructures et de gérer une mobilisation constante, ainsi que tout un processus logistique complexe, du transport à l’entreposage, de la conservation à la transformation et la distribution. 

 

Il faut aussi savoir quelles sont les sources potentielles d’aliments disponibles, et quels sont les freins et les solutions pour les récupérer. 

 

Le projet Nourrir ensemble vise à trouver et mettre en place des solutions pour récupérer les aliments et les rendre accessibles. L’idée est de nourrir le monde avec des aliments récupérés, surtout les gens qui vivent de l’insécurité alimentaire.


La première phase du projet Nourrir ensemble consiste à faire une étude de cas du gaspillage et de la récupération alimentaire dans les trois sous-quartiers de Limoilou : Vieux-Limoilou, Lairet et Maizerets. Le territoire pour les autres phases pourrait s’étendre à d’autres quartiers de Québec.

Objectifs

  • Récupérer les aliments pour nourrir les gens

  • Faciliter collectivement la récupération alimentaire

  • Contribuer à trouver des solutions pour combler les besoins en logistique, en infrastructures et en mobilisation

  • Collaborer avec les projets existants et futurs et contribuer à soutenir leur pérennité

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Historique

Ariane Jacques-Côté et Catherine se sont rencontrées lors d’un projet collectif de récolte et de transformation des pommettes sur le terrain de l’église Mosaïque dans Saint-Sauveur. L’objectif concret du projet était de récolter et transformer ces pommettes afin de les donner à des gens dans le besoin.

 

Lors de cette activité, Catherine et Ariane ont partagé leur motivation à créer des projets de récupération alimentaire pour utiliser les aliments jetés qui pourraient servir à nourrir les gens. Chacune de leur côté, elles en étaient venues à la conclusion, au fil de leurs tentatives respectives pour diminuer le gaspillage, que des projets structurants sont nécessaires afin de mettre en commun et de mieux organiser les ressources. 

 

Par exemple, lorsqu’Ariane travaillait comme aide à la distribution au comptoir alimentaire de Saint-Charles, dans le Vieux-Limoilou, elle allait porter les surplus chaque semaine dans le frigo-partage avec son « bécyk d’épicerie », comme les gens du quartier appellent son vélo-cargo artisanal. C’était la seule manière de sauver ces aliments de la poubelle, puisque les bénévoles du comptoir n’ont pas de véhicule pour les transporter. 

 

Catherine, quant à elle, a toujours essayé de jeter le moins possible, même si cela représente un défi de taille dans le domaine de la restauration. Elle s’est impliquée dans plusieurs projets contre le gaspillage qui manquaient de ressources et de support. Elle a fait le constat que c’est surtout l’engagement des personnes en place qui a un impact sur la quantité de déchets produits.

 

Ainsi, malgré leur connaissance des différents secteurs du système alimentaire des quartiers centraux de Québec, elles ont constaté qu’elles manquaient toujours d’informations pour être en mesure de démarrer des projets contre le gaspillage alimentaire. 

 

C’est pourquoi elles ont décidé de mettre en commun leurs compétences et leurs expériences en recherche et sur le terrain (notamment dans les domaines de la recherche en sciences humaines, de la distribution et du transport d’aide alimentaire, de la cuisine d’aliments récupérés, des ateliers anti-gaspillage alimentaire en restauration, de la mobilisation et de la création et gestion de projets et d’organisations…), pour mieux connaître et faire connaître la réalité concrète de la récupération alimentaire. 

Phase  1 : Portrait

La phase 1 du projet de récupération alimentaire Nourrir ensemble, le portrait du gaspillage dans Limoilou, est financée par la Caisse d’économie solidaire Desjardins. Nous avons aussi atteint notre objectif de 10 000$ pour notre campagne de sociofinancement sur la plateforme La Ruche à l’automne 2023, grâce à nos généreux partenaires, à nos 74 contributeurs et aux 111 contributions. Merci!

Notre campagne La Ruche : laruchequebec.com/nourrirensemble

Nous en savons peu sur le gaspillage alimentaire. Ainsi, nous avons besoin de plus d’information pour être en mesure de démarrer des projets contre le gaspillage et l’insécurité alimentaire. 

 

La première phase de notre projet consiste donc à effectuer une étude de cas de la récupération alimentaire dans Limoilou. L’objectif de l’étude est d’identifier les besoins au niveau de la lutte contre le gaspillage alimentaire, ainsi que les opportunités et les forces du milieu pour assurer la viabilité des projets de récupération alimentaire. 

 

Quels sont les aliments gaspillés et pourquoi ? Quels sont les obstacles pour nourrir les gens avec ces aliments au lieu de les gaspiller ? Comment les récupérer et les rendre les plus accessibles possible ? Voilà les principales questions auxquelles nous devons répondre lors de la première phase du projet Nourrir ensemble.

 

Nous devons connaître et faire connaître la réalité concrète de la récupération alimentaire. La Communauté métropolitaine prévoit faire une étude à l’échelle de son territoire, mais un portrait local est nécessaire pour comprendre les enjeux sur le terrain comme les sources d’aliments potentielles, la gestion, la logistique, les infrastructures et les équipements, la mobilisation…

 

Nous voulons utiliser les informations existantes et récolter de nouvelles informations pour connaître et décrire la réalité de Limoilou. Nous prévoyons réaliser des entrevues, des sondages, des ateliers, des observations de frigo-partage. Le bilan du projet-pilote que fut l’expérience de Nourrir ensemble sera une des histoires qui permettra au lecteur du portrait d’imaginer et de comprendre la réalité sur le terrain.

 

Nous avons animé un premier atelier d’échange sur le thème du gaspillage en restauration du restaurant Rioux & Pettigrew dans le Vieux-Port de Québec. La discussion avec une quinzaine d’employés en cuisine et un chef copropriétaire fut riche en apprentissages, d’un côté comme de l’autre. 


Nous planifions ensuite de présenter les résultats sous forme de portrait accessible et utile et de les diffuser auprès de la communauté.

Les questions auxquelles nous voulons répondre dans le portrait

Qui sont les acteurs de la récupération alimentaire

Quelles sont leurs activités

Comment mieux intégrer la récupération alimentaire dans le système alimentaire

 

Quels sont les aliments gaspillés

Dans quels lieux et quels contextes

Pourquoi sont-ils jetés

Quels sont les freins à leur récupération

Qu’est-ce qui aiderait à les récupérer

 

Quelles sont les infrastructures et les ressources existantes

Serait-il possible de maximiser leur utilisation

Quelles sont les solutions possibles au manque d’infrastructures et de ressources

 

Comment rendre les aliments récupérés les plus accessibles possibles (aux plans économique, physique, psychologique)

 

Quels sont les projets de récupération alimentaire

Comment fonctionnent-ils

Qu’est-ce qui fait que ces projets fonctionnent

Qu’est-ce qui rend ces projets fragiles

Comment pourrait-on supporter leur pérennisation

 

Comment peut-on transporter, entreposer, conserver et transformer les aliments 

Quelles sont les forces et les faiblesses des modes de transport, conservation et transformation

Comment peut-on optimiser les opérations de ces processus 

Phase  2 : Mise en place

Lors de la phase 2, nous mettrons en place un projet de récupération et de solidarité alimentaire dans le quartier en nous servant des données amassées et des liens créés durant la phase 1. Le projet consistera à : aller chercher les invendus là où ils sont ; les entreposer et les cuisiner là où il y a des installations ; puis les distribuer là où les besoins sont présents. 

Des sources potentielles d’aliments :

  • Les restaurants, cafés, bistros, bars…

  • Les producteurs et distributeurs

  • Les traiteurs

  • Les événements

  • Les arbres fruitiers urbains…

  • Les jardins communautaires

  • Les banques alimentaires

  • Les marchés publics

  • Les particuliers…

  • Les organismes

  • Les hôpitaux

  • Les garderies

Vers des projets de récupération (*)

  • Les banques alimentaires

  • Les frigos-partages

  • Les cuisines collectives
     

Vous avez d'autres idées? écrivez-nous pour en discuter, ou encore-mieux, impliquez-vous avez nous!

* Exemples projets réels et actuellement en cours dans Limoilou.

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Les phases suivantes consisteront à optimiser et élargir le projet de récupération et à ajouter des volets pour assurer la diversification des activités et l’autonomie financière qui permettront de pérenniser nos activités (par exemple, une plateforme où chacun pourrait offrir ses surplus, un service de traiteur solidaire zéro-déchet, un restaurant communautaire, la vente au détail de plats préparés, des cuisines collectives dans les maisons des gens…il y a tellement de solutions possibles !).

Des exemples d’obstacles et de solutions à la récupération alimentaire dans Limoilou :

Des exemples d’obstacles et de solutions à la récupération alimentaire dans Limoilou :

Aller chercher les aliments

Moisson Québec va en chercher une partie déjà, mais il reste beaucoup à faire. 

 

Comme le projet-pilote de Nourrir ensemble et l’expérience des Cyclistes solidaires à Montréal l’ont montré, dans les quartiers centraux, les vélos avec remorques et vélos-cargos représentent un excellent moyen pour aller chercher les petites quantités irrégulières de denrées, de même que pour livrer l’aide alimentaire aux personnes qui ne peuvent se déplacer.

Entreposer et conserver les aliments

Les aliments sont souvent périssables et fragiles. En même temps, ils sont lourds et prennent de la place. 

 

Le manque de locaux et de cuisines représente un frein important à la mise sur pied de projets de récupération alimentaire.

Transformer les aliments

Cuisiner les aliments permet d’augmenter grandement leur accessibilité, surtout pour les personnes en situation de vulnérabilité. 

 

Le manque de locaux et de cuisines représente un frein important à la mise sur pied de projets de récupération alimentaire.

Distribuer les aliments

À cause d’un manque de ressources en termes de personnel et d’équipements, beaucoup de personnes qui ne peuvent se déplacer n’ont pas accès à l’aide alimentaire depuis la fermeture du Comité de volontariat en mai 2022 et l’arrêt des activités de Nourrir ensemble en août 2022

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